Rapport de formation sur la PROTECTION (1ère partie)

25 février 2015

Rapport de formation sur la PROTECTION (1ère partie)

           

J’ai suivi un séminaire de deux jours dont le thème porte essentiellement sur la Protection. Cette formation est organisée par une ONG locale en partenariat avec quelques ONG internationales de la place. Je vous partage donc le rapport que j’ai pu réaliser à travers ce billet.

La protection se définit comme étant toute activité qui vise à assurer le plein respect des droits de l’individu conformément à la lettre et à l’esprit des codes de droit pertinent (les droits de l’homme, le droit international humanitaire et le droit relatif aux réfugiés). Nos tournent autour de points suivants:

–         QUAND PROTEGER?

–         QUI PROTEGER?

–         COMMENT PROTEGER?

–         RESPONSABLES DE PROTECTION.

QUAND PROTECTER ?

Les besoins de protection surgissent dans toutes les situations ou les populations sont exposées à d’extrêmes niveaux de risque notamment:

–         pendant les conflits armés (guerres). Cas des conflits au Congo, au Nigéria, en République Centrafricaines bien sûr …;

–         dans les situations post conflit ;

–         lors des catastrophes naturelles (tremblement de terre d’Haïti…), lors des épidémies (épidémie à virus d’Ebola par exemple);

–         lors des conflits sociaux prolongés (conflits familiales ou raciales).

Quelques exemples des violations à l’origine des besoins de protection

–         Meurtre, blessure, déplacement;

–         Viols et violences sexuelles (violences domestiques physiques ou morale et mariage précoces, abus sexuels sur mineurs);

–         Tortures et traitements inhumain ou dégradant;

–         Vols ou destruction des biens;

–         Recrutement forcé d’enfants etc.

QUI PROTEGER?

La population déplacée ou refugiée particulièrement vulnérable : les enfants, les femmes, les personnes âgé, la population déplacée ou refugiées, population affectée. Ensemble de population au temps de paix: dans ce cas précis, on parle de droit à l’éducation, la santé, garantie sécuritaire…en bref, on parle du respect de droits de l’Homme.

COMMENT PROTEGER ?

En cas d’abus, il y a nécessité d’Action en réponse, d’Action curative, d’Action de renforcement de l’environnement…

Action réponse : (conseil psycho-social) la sphère d’action la plus immédiate implique une série d’action en réponse qui vise à arrêter l’abus ou à empêcher ses pires effets.

Action curative : la 2nde sphère est plus réparatrice, elle vise à restaurer la dignité des personnes et à garantir des conditions de vie adéquate suite à un mode de violations, par la restitution, la réhabilitation et la réparation.

Action de renforcement de l’environnement : la 3ème sphère d’action se préoccupe de créer et/ou consolider un environnement politique, social, culturel, institutionnel, économique et juridique propice au plein respect des droits de la personne.

LES RESPONSABLES DE LA PROTECTION

  • Les Etats : ce sont les 1ers responsables de la protection de leur propre population en temps de guerres. Là/les Etats sont dans l’incapacité d’assurer directement leur responsabilités humanitaires, ils doivent permettre que les organisations impartiales délivrent une aide humanitaire.
  • Les organisations mandatées (PAM, HCR, UNICEF, OMS, PNUD) : plusieurs organisations internationales humanitaires sont chargées par les Etats de gérer des aspects particuliers de la protection humanitaire et des groupes spécifiques de personnes protégées.
  • Les organisations non mandatées : les organisations non gouvernementales (ONG) sont également en droit d’offrir une action en aide aux personnes touchées par un conflit armé ou une catastrophe.

Différence entre incident de sécurité et incident de Protection

 

Incident de sécurité : tout évènement ayant touché à la sécurité physique des individus, affrontement entre groupes armés, embuscades sur les routes.

Incident de protection : toute violation des droits de personnes que ça soit la violation des droits de l’homme, harcèlement, coups et blessure, vols, pillages, viols et tortures commis par les groupes armés, la police, les autorités administratives ou coutumières, les civiles autochtones ou IDPs (population déplacée interne).

Partagez

Commentaires