La cuisine à la centrafricaine

Le déjeuner est le principal repas de la journée et le dîner consiste en un repas composé de restes et de fruits. Un des plats traditionnels est la « Ngunza au gozo ». Il s’agit d’une sauce épaisse réalisée à partir de feuilles de manioc concassées, de tomate et de pâte d’arachide.
Un kpu (qui ressemble à un grand mortier doté d’un pilon) est utilisé pour piler les feuilles et préparer bien d’autres plats. Le gozo est une pâte épaisse réalisée à partir d’une racine de manioc trempée dans l’eau, puis séchée au soleil, et dont on fait une faine que l’on malaxe, ensuite dans de l’eau bouillante. Le gozo est roulé en boule puis plongé dans la nguza.
Les sauces sont à base de bœuf, de poulet, de chèvre, de gazelle, de singe, d’éléphant ou de poisson…
On trouve en Centrafrique une grande diversité de fruits et de légumes : patates douces, tomates, avocats, bananes, oranges, raisins, goyaves, papayes, ananas et mangues.
En guise d’en-bas, les habitants mangent volontiers des cacahuètes, des petites tranches de viandes grillées communément appelées « brochette », des « makaras » (beignets ou galettes frites), des patates douces frites, des œufs durs, des magérés (pâte de manioc enveloppée dans des feuilles et bouillie) et des Kandas (viandes, poisson, fruit ou termites enveloppés dans une feuille et cuits à la vapeur).
Le nombre de repas quotidiens dépend des revenus de la famille. Pendant leur déroulement, les convives (plus particulièrement les enfants) peuvent s’asseoir par terre ou sur des petits tabourets autour des plats posés soit sur des nattes, soit sur des tables basses.
Les citadins mangent souvent assis sur des chaises autour de la table. Certains utilisent assiettes et couverts mais, en général, les centrafricains mangent de la nourriture avec les doigts en se servant dans un bol commun. Avant et après le repas, on se passe le savon et l’eau pour se laver les mains. Dans les villages, garçons et filles mangent ensemble. La mère mange en dernier car elle finit de préparer le repas pendant que les autres commencent.
Les Centrafricains vont rarement au restaurant sauf s’ils y sont invités, et chacun des convives paie sa part.
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