Un régard sur lagouvernance en Centrafrique

12 mai 2015

Un régard sur lagouvernance en Centrafrique

Lors des consultations à la base qui ont précédées le forum de Bangui, plusieurs insuffisances en rapport avec la gouvernance ont été relevés notamment un manque de confiance dans les hommes politique et les institutions, la gabegie, le népotisme, la corruption et la tribalisme qui ont caractérisé tous les régimes politiques successifs ainsi qu’un manque de visibilité dans les actions entreprises par des responsables politiques est un trop grande  dépendance vis-à-vis des pays étrangers.

Les populations ont le sentiment d’être abandonnées par l’Etat et ses représentants. Il ressort également un écart profond entre les populations, la classe politique et les fonctionnaires. Ce vide laisse la place à l’émergence des «opportunistes », « d’hommes de main » qui utilisent leurs réseaux pour réaliser des profits personnels au détriment de la population. Les forces de défense et de sécurité sont considérées comme étant à la solde d’une élite au détriment des populations.

LES RECOMMANDATIONS

A partir de ce qui précède, la sous-commission  verse aux réflexions du forum National de Bangui et propose à la Commission préparatoire de soutenir les points de recommandations ci-après :

  • L’organisation du référendum constitutionnel et les élections de sortie de crise par les institutions de transition ;
  • La situation urgente des conditions politiques, techniques, financières et sécuritaires pour la tenue du référendum constitutionnel et des élections crédibles et apaisées ; y compris la traduction en acte concrets de la volonté politique d’aller aux élections. Le consensus entre les pouvoirs publiques, les partis politiques, la société civile pour la mise en œuvre de l’ajustement de certaines dispositions du code électoral, le renforcement de la collaboration entre les instituions parties prenantes au processus électoral, la mise à disposition de ressources financières nécessaires des organes de gestion et institutions impliquées dans la gouvernance électorale, le renforcement de ma sécurité des personnes et des biens, la sécurisation des candidats à la présidentielle ;
  • L’élaboration d’une nouvelle liste électorale fiable, inclusive et exhaustive qui pourrait servir de base à la pérennisation de la liste électorale ;
  • L’organisation des élections de transitions sous l’empire de la charte constitutionnelle de transition, la synchronisation de charte constitutionnelle de transition avec la nouvelle Constitution une fois celle-ci adoptée par référendum, le respect des inégalités aux élections de sortie de crise prescrites par la Charte constitutionnelle de transition ;
  • L’organisation des opérations électorales sur toute l’étendue du territoire national ;
  • L’interdiction de l’utilisation des moyens de l’Etat par les candidats ;
  • L’adoption et la signature de code de bonne conduite pour les élections par les partis et groupements politiques, les candidats, la presse et l’adhésion de l’ensemble des protagonistes aux standards d’élections équitables, crédibles et sans violence ainsi que l’engagement à régler les contestations par les voies légales ;
  • L’initiative de réflexion prospectives sur les élections locales, l’appropriation de nationale des processus électoraux, la planification et la budgétisation efficientes des cycles électoraux, le financement sur le budget de l’Etat des élections, la tenue des élections à intervalles réguliers, le renouvellement des institutions suivant une périodicité fixe, la prévention des rupturesnon constitutionnelles du fonctionnement des institutions ;
  • L’implication des populations et de la société civile dans les processus électoraux et le renforcement des initiatives d’éducation civique électorale ;
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