Ces prénoms fous heureusement interdits
Le roi Mswati III a dévoilé l’identité de sa 15e fiancée, une jeune fille de 18 ans nommée Sindiswa Dlamini et candidate à un concours de beauté. Selon le journal Times of Swaziland, la jeune fille avait été choisie par le roi en personne lors d’une cérémonie de danse traditionnelle organisée en son honneur.
Dlamini est diplômée du Lycée St François du Swaziland et s’est qualifiée pour la finale du concours de Miss Patrimoine culturel, dont le vainqueur sera connu en septembre prochain.
Une excursion sur Wikipedia m’a permis d’en savoir plus sur ce pays hors norme. Je me suis rendu compte qu’au Swaziland, ce n’est pas le roi qui désigne son successeur, mais c’est plutôt la famille royale qui choisit, laquelle des épouses doit être la « Grande Epouse » et «Indlvukazi» (Éléphante, ou reine mère). Le fils de cette épouse devient automatiquement le roi suivant.
La «Grande Épouse» doit avoir eu un seul fils du roi, avoir un bon caractère et venir d’une famille honorable. Les deux premières épouses sont choisies par des conseillers et ont des fonctions rituelles spécifiques, mais leurs fils ne peuvent pas prétendre au trône ; elles doivent provenir pour la première du clan Matsebula et pour la deuxième du clan Motsa. Traditionnellement, le roi épouse une fiancée seulement après qu’elle tombe enceinte, prouvant ainsi qu’elle peut donner des héritiers. Ah oui!
La 12e épouse du roi nommée Nothando, n’avait que 16 ans quand elle avait été choisie et ce, dans la même circonstance (lors d’un concours de beauté) que la 15e. D’après un article paru dans Jeune Afrique, le fait d’être choisie par le souverain polygame est un «honneur» qu’aucune jeune fille ne peut refuser. C’est ainsi que Nothando avait abandonné ses études afin de se consacrer à ses nouvelles fonctions et à son futur bébé, puisqu’elle est tombée enceinte avant son mariage, comme le veut la tradition bien sûr.
Voici quelques photos qui parlent…
Et voila tout!
Mon cœur saigne quand je regarde la photo de la visite officielle de la présidente de transition Catherine Samba PANZA chez son homologue Congolais Dénis Sassou-Nguésso. Etant Centrafricain, je suis indigné de constater que les congolais aient mis un drapeau fictif à la place de celui qui est censé être l’emblème de mon pays lors d’une conférence de presse. Sur le drapeau ci-haut, ils ont mis inversement la couleur jaune à la place de vert (ça devient « bleu, blanc, jaune, vert, barré de rouge »).
Pour la gouverne de ceux qui ne le savent pas, le drapeau centrafricain comporte quatre bandes horizontales de largeurs égales, et de couleurs bleue (en haut), suivi de blanc, vert et jaune, avec une bande verticale rouge au centre; une étoile jaune à cinq branches est figurée du côté de la hampe, sur la bande bleue comme montre la photo ci-dessous:
A mon avis, il s’agit d’un incident diplomatique dû à un manque de sérieux dans l’organisation de cette visite. Même si le service protocolaire de la présidence du Congo manque de vigilance, cela ne devrait pas échapper au contrôle de la représentation centrafricaine. C’est un manque de respect à la dignité d’un pays (voisin en plus) et envers tout un peuple. J’espère que les autorités centrafricaines vont demander des explications à l’Etat Congolais sur cette erreur grossière.
Cliquer sur ici pour en savoir plus sur la première visite officielle de Catherine SAMBA PAZA.
Merci de lire également les défis qui attendent Catherine Samba-Panza.
Mon voyage sur Thiès, une ville située à 70 Km de Dakar m’a permis de comprendre pourquoi il y a un taux élevé d’accidents de route au Sénégal. Cette excursion était dans le but d’assister au baptême du fils d’un ami.
Avant de quitter la gare routière de Dakar, une maman avec qui je partage le siège m’a conseillée de prier Dieu pour que tout se passe bien afin qu’on arrive à destination à bon port car ce n’est pas du tout évident avec ces chauffards… Un homme averti en vaut deux, dit un adage. Du coup j’ai compris que tout peut arriver d’un moment à l’autre et la vie des gens sont en danger même si ce n’est qu’un voyage.
Plusieurs facteurs sont à l’origine des récurrents accidents de circulation au Sénégal. Parmi ceux-ci, on peut citer l’état de la route, l’état des véhicules et surtout le comportement humain. Les deux derniers de ces facteurs en sont les principaux responsables. Afin de réduire le taux d’accident, les autorités compétentes ont fait construire des dos d’âne tout au long du trajet. et malgré la mise en fonction de l’autoroute à péage, chacun veut arriver à destination avant les autres. Cela se traduit par une vitesse élevée, le non respect des panneaux de signalisation, le conducteur ne regarde pas dans le rétroviseur avant de dépasser un autre véhicule ou avant de traverser la route, il n’ose même pas clignoter quand il veut changer de direction. La pression des clients ainsi que les discussions fraternelles entre le chauffeur en pleine conduite et les clients déstabilisent le conducteur. En gros, en plus de l’état vétuste des véhicules, les surcharges, les erreurs à répétition, la négligence, le manque d’expérience et le non respect des codes de conduite de la part des conducteurs sont à l’origine de nombreux accidents de circulation sur les route du Sénégal.
Heureusement qu’on a trouvé une voiture extraordinaire. Quand je dis cela, je fais allusion à une voiture censée contenir quatre personnes, mais qui est transformée afin que 7 clients, enfin 8 au total avec le chauffeur pour être plus précis, puissent monter à bord.
A mon retour, j’ai vu au moins trois véhicules cloués au sol dont deux pick-up et un camion. Les pick-up se trouvent hors de la chaussée et le camion quant à lui s’est retrouvé dans un trou ressemblant à un canal qui jouxte la route, les quatre roues en l’air, avec des bagages éparpillés, des gens exténués (l’équipage du camion) en attendant les secours qui doivent venir de Dakar…Les policiers qui sont sur le lieu font ralentir les véhicules qui passent afin d’éviter un éventuel accident.
Selon le Directeur des Transports terrestres : «Si l’on ne prend pas garde, d’ici quelques années la route fera plus de victimes que le Sida au Sénégal».
Les statistiques officielles données par la brigade nationale des sapeurs-pompiers précisent qu’ils ont «effectué en 2013, 9203 sorties de secours. Parmi ces sorties sont notés 15 250 blessés et 365 morts». Ces mêmes statistiques, ont permis aux autorités compétentes d’estimer que 92.8%, des accidents sont imputés au comportement humain sur la route.