Odilon Doundembi

Feedback sur mon anniversaire

Vous avez été nombreux à me souhaiter tout le meilleur avec des qualificatifs d’exception que j’ai reçus sous forme de bénédiction et de motivation. Je souhaite également partager ces vœux à mes lecteurs sans oublier l’évènement le plus marquant de ce 28 Janvier à Bangui en République Centrafricaine : un mariage polygamique célébrée en grande pompe.

Le 28 Janvier de chaque je célèbre à l’Africaine ma naissance. Ce dernier a été un peu spécial dans la mesure ou il a été plein de surprises…La plupart de mes amis tant virtuels que physiques ont pu partager ce moment de gaieté avec moi. Je compte faire autant avec mes lecteurs au travers des extraits de vos messages envoyés via les sms (messages téléphoniques) pour certains et les réseaux sociaux pour les autres. Voici quelques citations motivantes qui ont émerveillées ma journée et qui  pourraient vous être bénéfiques.
– « Souvent on se croit en retard soit par rapport à notre âge, soit par rapport à nos amis de promotion. On n’est parfois déçu de la vie quand notre vie temps de gloire tarde à venir. Le bonheur n’a jamais été collectif, il est individuel…Nourris ta vie d’espoir et fais du courage ton crédo. Crois fermement en ce qu tu fais et fais-le bien. Due Dieu te garde et te comble de sa grâce. » Quoi de plus à ajouter si ce n’est un Merci!
– « Ceux qui sont destinés à devenir grands sont toujours patients en toutes, ils sont formés par les épreuves. Leurs racines se fortifient dans le secret, le silence les construit et ils apprennent dans l’humilité souvent même dans l’humiliation. Mais quand vient le temps, ils sortent non comme des lionceaux, mais comme des lions. Bon anniversaire boss! » Quelle leçon!

– « Bon anniversaire le journaliste. Que le tout puissant t’accorde encore d’autres bougies afin de réaliser tes projets… ». Bon, on m’appelle journaliste alors que je ne suis qu’un blogueur (pour le moment car on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve). Cela nécessite un petit éclaircissement : le blogueur est une personne qui sait lire et écrire, qui a quoi dire aux autres, qui est social, qui aime partager, qui a une valeur ajoutée, qui a un blog ;). Un blogueur est, dans la plupart des cas, un passionné qui écrit parce que ça lui plait d’écrire. Cette passion qui se transforme ensuite (ou pas ?) en une activité professionnelle depuis laquelle un blogueur tire des revenues, y en a même qui se consacre à plein temps pour transformer cette passion de blogging en un business rentable.

« …Que l’Ethernet vous en entoure de sa protection et vous épargne des envoutements et de la séduction des filles/femmes ». Qui peut échapper à cela?

-“…Cet oiseau (virtuel) est très têtu, il aime beaucoup s’amuser en routes. Je l’avais envoyé depuis cette nuit pour te dire Happy Birthday, mais il préfère jouer sur les arbres. C’est pourquoi je te l’envoie encore ce mati. Profite bien de cette journée spéciale et surtout ne m’oublie pas… ».
– « Juste ce petit message pour vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, qu’elle vous apporte Bonheur, Santé, Espérance, Paix, Joie et tant d’autres choses…Que l’An 2017 soit prospère et doux et que le soleil brille toute l’année… ! » Et la pluie dans tout cela?

– « Si Dieu vous accorde un an de plus ce matin, tachez de lui dire merci. »

Franchement, à causes de vos petits gestes, messages, cadeaux, etc., je me suis senti comme aux anges. Ah oui! Merci du fond du cœur et bon vent à tous!
Passons maintenant à l’éventement le plus marquant de ce 28 Janvier (le jour de mon anniversaire)

Un monsieur marie trois femmes simultanément à la mairie de Bangui

La célébration du mariage à la mairie (en plein air, enfin, sous la véranda, à cause de la présence d’une foule immense).

Pendant que je reçois cette pluies de messages tout en regardant surfant, les photos du mariage d’un monsieur avec ses trois épouses inondent  les réseaux sociaux. La radio, la presse écrite et même la télévision nationale en parlent. Le mari aurait rencontré toutes ses femmes depuis leur jeune âge et aurait 14 enfants avec elles. Chacun sait ce qu’il fait et le fait quand il se sent capable. Je respecte le choix courageux et honnête de ce monsieur. Alors boss, chapeau si jamais tu me lis!

La raison de tout ce buzz? Si cet événement n’est pas étonnant dans certains pays d’Afrique, notamment en RDC, c’est un fait rarissime (pour ne pas dire la première fois) dans l’histoire du pays qu’un honnête homme rend honneur officiellement à plus de deux femmes à la mairie…

 

 


Quelques secrets de réussite

La vie de l’Homme est pleine de surprises, de réussite ou d’échec, pleine de bonheur ou de malheur. S’il vous arrive de réussir ou d’échouer dans ce que vous faites : les études, votre vie professionnelle, la vie de couple, la vie spirituelle, etc. Sachez que la qualité de votre préparation affectera toujours la qualité de votre performance, le résultat escompté.
Ce que l’on entreprend reflète notre capacité à prédire ou à gérer notre avenir. Ah oui, ce n’est pas la philosophie ni l’élection présidentielle aux USA. Il suffit d’essayer de bien gérer son argent, de bien éduquer son enfant, de préserver la nature, de prôner la paix et la cohésion social, etc. pour pouvoir vivre sereinement dans le future tout en garantissant l’avenir des générations futures. En bref, comme beaucoup le disent, notre attitude détermine ce que nous serons dans les années à venir. Les personnes qui se préparent pour leur destinée provoquent les circonstances au lieu de se contenter de les subir.

John Maxwell n’as pas tort de dire que la réussite provient de la combinaison de deux facteurs : la préparation et les opportunités. La préparation est votre responsabilité et il vous convient tout simplement de profiter positivement ou pas des opportunités qui s’offrent à vous.
Beaucoup courent après les opportunités parce qu’ils ne comprennent pas qu’on ne peut poursuivre ces choses, mais plutôt les attirer. Un philosophe dont j’ignore le nom, le dit en ces termes : « La réussite est quelque chose que vous attirez par la qualité de personne que vous devenez ».
Rien n’arrive par hasard dans la vie. Plus vous mûrissez à l’intérieur, et plus vous attirez des personnes et des opportunités en harmonie avec votre niveau de maturité. Si vous n’êtes pas préparé, émotionnellement, mentalement et physiquement, vous ne serez pas en mesure de réussir dans vos activités, de conserver et maximiser le résultat de tout ce que vous entreprenez.

Cela ne sert à rien d’accuser les autres (parents, amis, les voisins, les étrangers et surtout les sorciers) d’être à l’origine de nos échecs quand tout chamboule. Ils n’y sont des fois rien ben ou pas pour grand-chose.

En gros, si vous êtes préparés, et après avoir clarifié vos priorités, il vous sera plus facile de prendre des décisions délicates et de faire des concessions.

J’en sais quelques choses pour avoir expérimenté cela. Rassurez-vous!


Ce qu’il faut savoir sur le secteur éducatif en Centrafrique

Le système éducatif se caractérise entre autres par l’insuffisance d’enseignants qualifiés. Avant la crise, le ratio élèves-enseignant était 1 :89. 40% des enseignants sont des maîtres parents sans formation ni qualification (il suffit parfois de savoir lire et écrire pour pouvoir enseigner dans les villages). Il y a même des écoles en pailles à l’intérieur du pays ou les fusions des classes sont devenues « coutumières ».

Une image qui parle (source: google images): l’école de brousse

De plus, les bâtiments et infrastructures scolaires sont en nombre insuffisant, le ratio d’élèves par salle de classe est de 87, le ratio élève-pupitre est de 1 :32 et la plupart du temps il n’y a qu’un seul manuel pour dix élèves, ce qui entrave les résultats d’apprentissage. Dans les collèges publics et les lycées, les salles de classe sont surchargées. Ainsi, le ratio est de 145 élèves par salle de classe.

Le coup d’état de 2013 et les violences qui s’en étaient suivies, ont aggravé ce phénomène Ainsi,   de   nombreuses   écoles   nécessitent   d’importants   travaux   de réhabilitation ou de reconstruction. Enfin, l’enquête PASEC Light de 2007 avait déjà relevé un grave déficit de qualité. Cela se traduit par des taux de redoublement élevés, soit en moyenne près de 23% dans le premier cycle de l’enseignement fondamental et plus de 17% dans le second cycle du fondamental et au secondaire. Le secteur éducatif en RCA présente les taux de redoublement parmi les plus élevés du monde.

Les crises à répétition et les interruptions de scolarité ont certainement accentué les retards d’âge et le redoublement de classe.

Le secteur de l’éducation en RCA reste largement sous-financé. Les dépenses publiques dans le secteur de l’éducation sont faibles et continuent de se réduire. Seulement 1,45% du PIB contribue aux dépenses courantes du secteur, l’un des taux les plus bas en Afrique.

Pourquoi la RCA se classe-t-elle parmi les mauvais élèves en matière d’éducation?

Les raisons sont multiples. Dans le nord du pays, pour ne citer que cet exemple, des décennies de violences politiques ont causé beaucoup de destruction et de nombreux déplacements. Le secteur de l’éducation est sévèrement touché par une gravissime pénurie d’enseignants et d’infrastructures adéquates. Pour des milliers d’enfants, la classe se déroule dans de bâtiments délabrés dont la plupart ne sont pas en briques. Une pléthore de villes de la RCA regorge des écoles de brousse rudimentaires. Les personnes déplacées internes et les groupes armés occupent certaines écoles, d’autres ont été détruites par le feu ou pillées.

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(Photo: infacollarative.com):dans certaines zones reculées de la RCA, les enfants étudient à même le sol…

Pendant la crise, beaucoup d’écoles avaient fermé en raison de l’insécurité. Les violences ont entraîné des dommages aux bâtiments et aux équipements. Les parents se trouvent dans l’incapacité de payer les salaires des enseignants communautaires (maîtres- parents) et le Ministère de l’éducation n’est plus en mesure d’organiser et de gérer pleinement le système.

Comment faire pour palier ce fléau ?

  • Restructurer le système éducatif en y instaurant des disciplines visant à développer le curriculum formel qui se rapporte à l’éducation pour une citoyenneté démocratique. Cela peut se faire par l’introduction des disciplines distinctes, de sujets interdisciplinaires ou des programmes intégrés.

Il est important d’inculquer aux jeunes centrafricains les capacités essentielles pour exercer la citoyenneté démocratique spécialement sur les droits et les responsabilités, les aptitudes sociales de communication, de participation à la vie politique.

  • Motiver les enseignants à respecter le calendrier académique établi par le gouvernement tout en évoluant vers la gratuité de l’enseignement primaire…
  • Reprendre une politique de recrutement, de formation et de déploiement de maîtres d’enseignement ;
  • Améliorer la scolarisation des filles : Les difficultés liées à la scolarisation des filles sont à la fois de nature culturelle et économique Il faudra donc des actions de grande envergure au niveau national pour booster la situation. Au regard de la dynamique actuelle caractérisée par la volonté de la communauté internationale d’assister davantage la RCA notamment dans le secteur de l’éducation, il serait nécessaire de lever ces obstacles aggravés par la crise. L’Etat étudie la possibilité d’adopter la mesure de suppression des frais d’inscription pour tous les enfants au Fondamental 1, ce qui contribuerait à accélérer la scolarisation massive des enfants, et celle des filles en particulier ;
  • L’état peut profiter de ces aides multiformes émanant de la communauté internationales pour construire des bâtiments modernes (qui respectent les normes internationales).

Il est faudrait également songer aux bénéfices collectifs que la société doit retirer des investissements réalisées dans le secteur de l’éducation.

Chaque année arrivent sur le marché d’emploi diverses cohortes d’individus, dont certains n’ont jamais été scolarisés, alors que d’autres, passés par l’école, ont conçu des durées d’études plus ou moins longues.

Chaque année arrivent sur le marché d’emploi diverses cohortes d’individus, dont la plupart seront malheureusement, accueillis à bras ouverts par le chômage. Je n’en suis pas pessimiste, mais c’est la triste réalité du pays. Il n’est pas donné à tout le monde de trouver du travail juste après avoir terminé les études, encore moins pendant les études.

Il n’y a pas la crise qui a occasionnée la descente en enfer du secteur éducatif en Centrafrique. Beaucoup d’élèves sont dans les nuages étant en classe.

Certains sont même aux anges à force de gérer la télécommande jusque tard dans nuit pour suivre entre autres des séries de films, les émissions de télé-réalité et tout ce que avez.

Même avant la crise, le volume horaire de grèves était supérieur a celui de cours en une année scolaire. Pour combler le vide, les enseignants dispensent les cours complémentaires payes soit par l’Etat (comme des heures supplémentaires) avec menace a l’appui, soit par les élèves/étudiants…

Y en a dont les parents se fichent éperdument de ce qu’ils font à l’école et ceux qui font fi des conseils prodigués par leurs parents. Oui, je connais des foyers où ce sont les enfants qui décident pratiquement de de tout. C’est vraiment le monde à l’envers dans ce cas! Du coup, quand on leur pose une question par exemple, ils ne savent pas quoi dire.

 


Centrafrique : les incitations à la malhonnêteté

leral.net (crédit photo)
Crédit photo : leral.net

Partagez-vous cette analyse pessimiste ? Il est vrai que la malhonnêteté est souvent payante, du moins à court terme. En conséquence, ceux qui s’efforcent d’être honnêtes subissent toujours de fortes incitations contraires, sous différentes formes. Ah oui, un petit rappel sur le sens du terme MALHONNÊTE nous ferait du bien. Ce terme désigne les manquements contre la bonne foi, la probité, et aussi contre la civilité. Voici donc, quelques raisons qui poussent les gens à manquer aux règles de bonnes conduite.

La tentation intérieure

Qui n’aimerait pas avoir plus d’argent ou plus de superflu ? Devant une occasion de gain malhonnête, il peut être difficile de résister.

L’obligation de maximiser les bénéfices : depuis quelques années, les entreprises du monde entier se débattent contre une économie déprimée. Évidemment, l’Afrique n’en est pas exempt. En Afrique, tout le monde veut devenir en peu de temps et par tous les moyens possibles.

La pression des autres à l’école : la triche ; à l’hôpital (le vol de médicaments, vente illégale de médicaments…)

Parfois, des collègues ou des clients suggèrent, voire exigent, qu’on participe à des manœuvres louches. Que faut-il faire ? Il ne faut jamais chercher à être quelqu’un d’autre juste pour être accepté ou pour plaire aux gens.

La culture

L’usage de certaines cultures veut que les transactions commerciales s’accompagnent d’un échange de cadeaux. Selon les circonstances et la taille du cadeau, la frontière entre honnêteté et corruption devient vite floue. Dans bien des cas, des fonctionnaires véreux exigent de l’argent avant de faire leur travail ou acceptent volontiers une gratification contre un traitement de faveur.

Les conditions de vie

La pression est particulièrement forte pour les habitants de pays très pauvres ou en proie au chaos (comme la République Centrafricaine). Face aux difficultés quotidiennes, les habitants n’ont parfois pas trop de choix à faire en cas de gains faciles. Cela se passe dans tous les secteurs d’activité.

La malhonnêteté va de pair avec la corruption

Les agents de l’État très mal rémunérés sont des proies faciles. Les exemples sont patents et ont tendance à se ressembler : un technicien de l’ENERCA (Energies Centrafricaines) rétablit le courant électriques aux abonnés récalcitrants à l’insu de la direction. Certains policiers contrôlent les poches afin d »y soutirer des billets de banque au lieu de vérifier les papiers…la liste est longue.
La malhonnêteté est un syndrome qui a atteint son apogée depuis belle lurette en RCA. La malhonnêteté intellectuelle en particulier tend vers un paroxysme épatant au sein du leadership africain. Et c’est qui m’intrigue le plus. Ne dit- on pas que le poisson pourrit toujours par la tête?

Comme je l’ai mentionné dans mon précédent billet, l’avidité et l’égoïsme sont à la base de la corruption, de la malhonnêteté. Les personnes haut placées et les citoyens manifestent souvent ces défauts. Pour que la corruption disparaisse, les gens doivent chercher à dominer, en fait apprendre à dominer des traits de caractère ancrés en eux, comme l’avidité et l’égoïsme.

Pour réduire l’ampleur de ce phénomène, pour ne pas dire l’éradiquer, un changement de mentalité s’impose.
Il est largement temps que les Centrafricains s’interrogent sur leur propre responsabilité à tous les niveaux s’ils veulent vraiment changer la donne. Que chacun ait l’esprit de patriotisme, de civisme, et de sacrifice pour un avenir meilleur de tous.


AJEAC-Centrafrique, la naissance d’une association panafricaine

Ce samedi 1er Octobre 2016, une conférence à été organisée sur le thème : « Jeunesse, acteurs de l’intégration et de développement continental et intercontinental ». Cette rencontre commémore la présentation au grand public (sortie officielle) de l’association des Jeunes de l’Afrique Centrale en Centrafrique (AJEAC-Centrafrique). La cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférence du Ministère de la Jeunesse et des Sports sise au Stade « 20 000 places » à Bangui en présence de plusieurs invités.

Crédit photo: Odilon Doundembi
Crédit: Odilon D.  (Photo de famille)

La secrétaire générale de ladite association a rappelé brièvement ses réalisations depuis la création jusqu’à ce jour. Elles sont entre autres : l’organisation des compétitions inter-communautaires afin de valoriser la culture de chaque pays membre ; la création d’une troupe théâtral dont le but est de sensibiliser les peuples à préserver les valeurs culturelles de l’Afrique centrale, les démarches diplomatiques auprès des chancelleries d’Afrique centrale dans le but de faire connaître légalement l’AJEAC… Tout cela est couronné par un vibrant témoignage des faits donné par Etienne, l’un des membres de l’association venu du Cameroun.

Créée en 2010, à Dakar (Sénégal) par les jeunes élèves et étudiants originaires d’Afrique centrale, l’AJEAC est une association à but non lucratif ayant pour vocation d’unir les jeunes de l’Afrique centrale à travers les actions sociales visant à concrétiser leur intégration effective dans un esprit de pragmatisme. Ses actions consistent entre autres à :

  • Consolider l’unité et la communion entre les jeunes d’Afrique en général et de Centrafrique en particulier
  • Sensibiliser (éveil de conscience, civisme, etc.) et encadrer les jeunes à initier et à mettre en œuvre dans une dynamique communautaire des projets de développement socio-économiques adaptés à leurs besoins
  • Aider les jeunes à la promotion des activités socio-économiques et culturelles, et fixer un cadre d’intervention précis pour une pleine intégration des jeunes au processus de développement durable afin de lutter contre la pauvreté
  • Mobiliser les jeunes en une entité afin de trouver les meilleurs voies et moyens pour résoudre les problèmes sociaux-économiques et culturels qui les affectent
  • Concevoir et conduire les programmes de formation des Jeunes.

Selon Joel Moyeyegue, le Président de l’AJEAC-Centrafrique : «Le meilleur moyen de traiter des questions d’intégration et de développement est d’assurer la participation de tous les jeunes quelque soient leurs situations géographiques. Les jeunes doivent retrousser leurs manches afin d’agir pour le bien de la communauté…».

Le représentant du Ministre de la Jeunesse a, quant à lui, incité les jeunes centrafricains à consolider l’unité et la communion entre eux, tout en défendant les valeurs culturelles de la nation. Les jeunes sont les ambassadeurs de leur communauté et doivent par conséquent hisser très haut le drapeau… Par ailleurs, il les encourage à être plus pragmatiques dans leurs activités, en leur promettant un appui de la part de son ministère.

En résumé, l’AJEAC vise à aider les jeunes à la promotion des activités socio-économiques et culturelles, et à fixer un cadre d’intervention précis pour une pleine intégration des jeunes au processus de développement durable afin de lutter contre la pauvreté. En outre, elle tient à impulser un développement participatif auto-entretenu pour les jeunes au niveau national et international, à augmenter la capacité productive des jeunes et par là, leurs revenus ainsi qu’à accroître l’accès des jeunes aux services sociaux et enfin à concevoir et conduire les Programmes de formation des jeunes. Les activités de l’AJEAC sont donc essentiellement axées sur le civisme et l’entrepreneuriat.

Je souhaite vivement la réalisation concrète de ces vœux de solidarité, d’intégration et de pragmatisme dans la sous-région.