Une rentrée scolaire extraordinaire en Centrafrique
L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres normes internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a de conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissements publics.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune fille voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ieme fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignement privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financier pour remplir les conditions d’inscription dans les privé sont délaissés. La forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas…c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent…
Le gouvernement doit revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport autres pays.
L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres norme internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a des conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissements publics.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ieme fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignement privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financier pour remplir les conditions d’inscription dans les privé sont délaissés. La forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas…c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent…
Le gouvernement doit revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport autres pays.
L’éducation est la base de fondement de toute une nation. Un peuple éduqué est celui qui connait et respecte son droit, qui a une ouverture d’esprit et qui en a une sur le monde. Bref, instruire, c’est garantir au maximum son avenir et celui de sa progéniture.
En effet, les enfants centrafricains comme tout autre enfant d’ailleurs, ont besoin d’apprendre à lire et à écrire et ce, correctement à travers le respect des textes de l’UNESCO ou d’autres norme internationales rattachées à l’éducation.
On ne sait plus quelle est l’année académique en cours ni quelle est la vraie date de la rentrée scolaire…Normalement, l’année passée devait être blanchie à mon avis car elle a été bâclée du moins bafouée à cause de l’insécurité.
La rentrée scolaire 2013-2014 prévue pour le mois d’Octobre 2013, a eu lieu au finish en Février 2014. Du coup, il y a eu trois mois de perdu. Les 6 mois de cours restants se faisaient en intermittence à cause du cycle infernale de violences qui sévissaient tant à Bangui qu’en régions.
La prolongation de l’année scolaire n’a apporté rien de concret parce que ces violences n’ont pas cessé. Cela a des conséquences très néfastes sur le niveau des élèves (étudiants) surtout ceux d’établissement public.
Voici une anecdote qui m’a laissé ébloui: une élève de 5e (2e année du secondaire) venant d’un lycée public de Bangui (Lycée Fatima), après avoir subi un test de niveau au Complexe Scolaire Padre-Pio (un établissement privé), est autorisé à s’inscrire en classe de CM1. Sa maman a accepté mais la jeune voulait qu’on la ramène au moins en classe de CM2 sinon elle va claquer la porte de l’école (comme bon nombre de filles en RCA).
Malgré la triche, la corruption, le népotisme et tout ce qui va avec, le résultat du baccalauréat de cette a été le plus catastrophique que la RCA n’a jamais connue : seulement 4% de réussite au premier tour. Quant au second, synonyme du rattrapage qui se fait le plus souvent, deux jours après l’annonce des résultats du premier n’a pas eu lieu. Même le relevé de notes n’est pas encore donné afin de permettre aux admissibles de se préparer en conséquence.
Une élève d’un établissement privé de Bangui, Complexe Scolaire Nathan qui était admissible, est décédée à la suite d’une courte maladie le 16 Novembre dernier.
Suite à la mauvaise organisation du Bac ainsi qu’au cafouillage total dans le dépouillement, la correction, le comptage et la proclamation des résultats, le Ministère de l’éducation aurait ordonné le recomptage des notes synonyme d’une nouvelle délibération… Attendons de voir !
Les candidats malheureux pourraient devenir heureux et vice-versa car il faut s’attendre à toute éventualité dans ce pays très «exceptionnel ».
La rentrée académique 2014-2015, est reportée pour la n-ième fois, au 20 Novembre prochain. Cependant, les établissements d’enseignements privés ayant déjà commencé les cours auront plus d’un mois d’avance sur les autres (publics). Certains de ses privés ont démarré le 15 Octobre, d’autres le 03 Novembre (l’avant dernière date du report…).
Seuls, les enfants dont les parents n’ont pas assez de moyens financiers pour remplir les conditions d’inscription dans les privés sont délaissés. Par conséquent, la forte probabilité d’échec aux examens de ces derniers est garantie.
Pour ce qu’il en est de l’université de Bangui, n’en parlons pas car c’est un vrai casse-tête. On ne sait plus à quel saint se vouer!
Les années académiques se chevauchent sans inquiéter personne sauf les étudiants qui galèrent.
Le gouvernement doit donc revoir son système éducatif à tous les niveaux afin d’éviter d’être en déphasage par rapport aux autres pays.
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