Odilon Doundembi

Les blogueurs centrafricains disent stop aux fake news

L’association des Blogueurs Centrafricains (ABCA) a lancé le 30 Mai 2018, une campagne de sensibilisation en vue de lutter contre les fausses informations et les propos haineux relatifs à crise centrafricaine sur les réseaux sociaux et le web.

Logo de l'ABCA
Logo de l’ABCA

Je vous partage l’extrait du communiqué de lancement officiel de cette campagne.

« Alors que la République Centrafricaine traverse un moment de crise, depuis un certain temps les réseaux sociaux sont devenus le lieu par excellence de diffusion des messages de haine. Ces médias sont aussi devenus des plateformes pour amplifier les fake news (fausses informations) et de chantage pour les pro-religieux et certains hommes politiques.

Ainsi pour lutter contre ce phénomène qui sabote les efforts de la cohésion sociale en Centrafrique, l’Association des Blogueurs Centrafricains(ABCA) a décidé de lancer ce jour, 30 Mai 2018 une campagne de lutte contre les fake news et les messages de haine sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube etc.)

Cette campagne vise à démentir les fausses informations, les images intox et dénoncer les messages de haine. Elle vise aussi à sensibiliser les utilisateurs du Web et des réseaux sur les bienfaits de cet outil et sur la culture de l’information. A cet effet, sous tutelle du bureau exécutif de l’association, un comité de pilotage a été mis en place pour mener à bien cette campagne.

Le slogan de cette campagne est Stop Fake News RCA et son hashtag est #StopFakeNewsRCA

Par ailleurs, l’ABCA prie tous les centrafricains et d’autres personnes éprises de paix d’adhérer à cette démarche. L’association reste ouverte à toute proposition de collaboration avec les institutions nationales et internationales sur cette campagne.

L’ABCA est une association faîtière nationale, cadre de concertation, d’échanges, d’information et de représentation des blogueurs. Elle ambitionne de constituer une structure de référence au niveau national et international et une force de propositions d’idée aux organisations communautaires, au Gouvernement, aux partenaires au développement et aux organisations internationales et organisations des médias en ligne. »

Signé, Rosmon ZOKOUE, président de l’Association des Blogueurs Centrafricains (ABCA)

Vous aurez dans les jours à venir, des séries d’articles au sujet de cette campagne.


Chers centrafricains, la haine ne va pas changer la situation

Il y a eu un regain de violence dans les troisième et deuxième arrondissements de Bangui depuis le 8 avril dernier. La cause, c’est l’échec cuisant lors de l’arrestation d’un chef de groupe d’autodéfense du Km5, accusé de racketter les commerçants et de semer la terreur dans le troisième arrondissement de Bangui. Cela a occasionné la mort de 24 personnes et instauré un climat de peur.

Beaucoup de compatriotes ont réagi via les réseaux sociaux, chacun selon sa conviction pour ne pas dire son humeur. Cela m’a permis de me rendre compte que des personnages mystérieux à double visage et particulièrement inquiétants se trouvent parmi mes amis centrafricains des réseaux sociaux.

Quand on enlève trop de mauvaises herbes dans son jardin, on risque de se retrouver dans la boue. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas bloquer certains de mes amis virtuels, entendez par là des compatriotes qui pullulent sur le web avec des propos haineux et mensongers, épris de mauvaise foi, sur la situation qui prévaut en Centrafrique. Je préfère entrer directement en contact avec eux pour essayer de comprendre leur motivation et les pousser à agir plutôt en faveur de la paix au lieu d’attiser la haine.
 
La crise qui secoue le pays est sensible à tel point que les gens, y compris les médias, doivent faire attention à ce qu’ils racontent pour ne pas aggraver la situation.
 
Certains compatriotes pensent que lorsqu’on désarme les groupes d’autodéfense (qui n’ont d’ailleurs plus besoin d’exister depuis belle lurette), ils se sentiraient plus exposés ou délaissés alors que beaucoup évoquent le contraire afin de vaquer librement à leurs occupations.
 
L’autorité de l’Etat doit régner dans tous les coins du pays. Les autorités gouvernementales doivent assurer la sécurité des civiles innocents et vulnérables en mettant hors état de nuire tous les bandits armés sans distinction.
 
La spirale de violence est déjà difficile à enrayer. Il ne sert donc à rien d’envenimer la tension car si on ne fait pas de sensibilisation autour de la paix, en se posant de bonnes questions avant de faire des posts insensés sur les réseaux sociaux, les choses ne vont jamais s’améliorer. Nous allons continuer à faire un pas en avant, cent pas en arrière…

Chacun de nous doit se regarder longuement dans le miroir, et se demander ce qu’il a fait de concret pour le retour de la paix en RCA au lieu de continuer à critiquer ou accuser les autres. Il faut mettre en avant les aspects positifs de la vie en société en Centrafrique. L’idéal serait, pour chacun de nous, de sensibiliser les jeunes de sa localité, ses cercles d’amis, etc, sur l’importance de la cohésion sociale et de la réconciliation sincère. Si on arrive à le faire, on parviendra à guérir beaucoup de maux sociaux qui empêchent la République Centrafricaine de décoller.

Je suis persuadé qu’avec les efforts conjugués des uns et des autres en faveur de la paix, l’insécurité et la haine ne seront qu’un mauvais souvenir.
Que Dieu nous aide !


En Côte d’Ivoire, Bruno Marcel Irritié valorise les produits agricoles locaux

Généralement, les Africains importent la plupart des produits agricoles sous forme de boîtes de conserve au lieu d’en produire et de vendre à moindre coût aux autres. Heureusement, certains pays, grâce à l’ingéniosité de leurs citoyens, décident d’agir autrement en mettant la main dans la sauce à la pâte. C’est le cas de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une entreprise ivoirienne spécialisée dans la valorisation des produits agricoles locaux appelée « Dune de miel ». Cette entreprise a été créée en 2016, par Bruno Marcel Irritié, un ingénieur agronome spécialisé en élevage et titulaire d’un doctorat en Biologie et production animales (avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger).

Ce dernier a occupé plusieurs postes de responsabilité dans son pays. Il fut directeur du Développement et de la promotion des capacités et ensuite Directeur général du développement de l’économie régionale au Ministère du Plan et du développement. La conscience professionnelle et son expérience en qualité d’enseignant-chercheur en apiculture (élevage des abeilles productrices de miel) à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro l’a conduit à l’invention de la « Ruche à élongation horizontale » et des « Pâtes à tartiner à base de miel ».

Son objectif est de créer des opportunités de circuit de commercialisation aux producteurs de miel, de valoriser le miel et de nombreux produits agricoles en faisant leur association avec de nouveaux produits faciles à consommer.

Les pâtes à tartiner de Dune de miel sont à base de café, de cacao, de gingembre, etc., sans produits chimiques, ni huile ajoutée, ni sucre ajouté, juste avec du miel. Ah oui, c’est ce qui fait la particularité de cette production. Le miel à lui seul possède plusieurs vertus…

A titre de rappel, le miel est un aliment qui provient du nectar des fleurs glané puis transformé par les abeilles. En plus d’être savoureux, le miel est doté de plusieurs vertus pour notre santé. Ce produit continue d’être utilisé comme une substance thérapeutique pour les bienfaits sur la santé des hommes et des animaux.

runo Marcel Irritié expose ses produits à Abidjan Innova 2018 (crédit photo : Odilon Doundembi)

Besoin d’industrialisation

Les produits de Dune de miel sont déjà connus du public ivoirien. Cependant, le manque d’équipements freine ses ambitions d’industrialisation. L’entreprise a donc besoin de matériels pour pouvoir produire à grande échelle car selon Irritié, le succès des produits dans les foires et les expositions-vente au magasin Carrefour ont montré que ses produits plaisent.

A travers « Dune de miel », cet inventeur à plusieurs casquettes exprime son envie de contribuer efficacement, en tant que citoyen, à l’amélioration du PIB (Produit Intérieur Brut) ivoirien par la stimulation de la consommation intérieure des produits agricoles.

Si tous les intellectuels africains pouvaient mettre leurs compétences comme il se doit, au profit de leur pays respectif, l’Afrique pourrait effectivement émerger au même titre que les autres continents.

J’espère voir ces produits purement naturels distribués dans tous les pays d’Afrique et pourquoi pas ailleurs.

 

 


Découvrez le Solley, un sport made in Africa

La Fédération des Inventeurs et Innovateurs de Côte d’Ivoire (FEDINCI), a organisé la première édition du Salon International des Inventions d’Abidjan dénommé Abidjan Innova du 22 au 24 mars 2018. Durant trois jours, les inventeurs et innovateurs du pays ont exposé leurs produits. Parmi ces derniers, il y a Mathieu Yagui, inventeur d’une discipline sportive dénommée Solley.

J’ai pu échangé longuement avec l’inventeur pour avoir de plus amples informations sur ce sport made in Africa. Mais avant de livrer le contenu de notre entretien, voici la brève présentation du Solley.

Qu’est-ce que le Solley?

Il s’agit d’un sport collectif de main qui puise sa source dans la panoplie de jeux d’enfance en Côte d’Ivoire.

Les supports de jeu se composent d’une balle en forme de globe ovale entourée d’un anneau à son centre, que les joueurs de chaque équipe se passent, et d’une base en forme de cuvette représentant le but pour chaque équipe. Le but du jeu est de marquer des points en amenant la balle dans le but de l’adversaire.

  • Qui est Mathieu Yagui ?
Mathieu Yagui, inventeur du Solley (crédit photo: Odilon Doundembi)

Je suis Mathieu Yagui, Ivoirien. Je suis titulaire d’une maîtrise d’économie appliquée option économie publique de la faculté des sciences économiques de  l’université d’ABIDJAN. Je suis enseignant d’économie dans les grandes écoles de commerce et de management , et formateur à titre privé en renforcement du potentiel créatif.

  •   Qu’est-ce qui vous a motivé à inventer cette discipline ?
Le déclic qui a motivé la création de cette discipline est venu de la réaction que j’ai eu face au water-polo, un sport français que j’ai vu à la télé en 1990 au journal de midi dans mon pays. Je me suis alors engagé à donner à mon pays un sport national qui sera pour lui un produit d’appel international et une fierté pour sa jeunesse. C’est parti comme une plaisanterie au début et de fil en aiguille, le projet a pris forme dans mon esprit pour devenir un défi à relever et pour moi-même et pour mon pays, voire pour tout le continent africain qui somme toute ne dispose d’aucun sport aux Jeux Olympiques.
  • En quelle année avez-vous donné vie à ce sport ?
Mes travaux de création du Solley ont débuté en 1990 quand j’étais étudiant en D.E.A d’économie monétaire et financière. Ces travaux ont abouti après deux années de travail assidu avec une équipe pédagogique de quatre spécialistes de sport de haut niveau de l’Institut National de la Jeunesse et des sport de mon pays (I.N.J.S), à l’élaboration d’un code d’arbitrage et d’une pédagogie d’apprentissage du Solley en avril 1999. Je peux donc dire que le Solley a été confirmé discipline sportive dans la catégorie sport collectif de mains en 1999 dans le rapport d’observation du jeu établi par l’équipe pédagogique.
  • Où en êtes-vous et quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté ?
Le projet a atteint aujourd’hui la phase industrielle avec deux fabricants français pour ses équipements : la Base dont un prototype a été réalisé par Air et Volume et les balles dont la facture de 100 balles est encore entre mes mains seront réalisées par Sportif (JRH). Ces supports du jeu ont été brevetés à l’OAPI en 2001 et un dépôt en modèle industriel a été fait en France en 2003.
Nous sommes donc à la recherche d’un financement pour passer la commande des équipements puis lancer la formation des formateurs ensuite les joueurs et enfin passer au lancement des activités de la Fédération Ivoirienne de Solley pour une grande promotion et la vulgarisation à l’échelle nationale voire africaine et mondiale. Le montant du financement s’élève à 21 millions de Fcfa soit 31 000 euros.
  • Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
Mes ambitions sont multiples mais il me faut d’abord commencer par avoir le financement avant la réalisation des autres structures à savoir : la  création des confédérations sous- régionales africaines (COAS; CCAS,CSAS; CNAS; CEAS; CIAS). La mise en place de la Fédération Mondiale de Solley dans le but d’organiser, à la longue la coupe de l’intégration africaine ainsi que la coupe du monde de Solley.
Je salue la persévérance de ce monsieur, déterminé à marquer l’histoire du sport en Afrique et dans le monde. Ce genre d’initiative devrait mériter l’attention particulière des instances sportives nationales et internationales. 
Voici les cordonnées de monsieur Mathieu Yagui : +225 05 83 25 52 ; solleysport12@gmail.com.


Pourquoi célébrer la « Journée internationale pour la défense et la promotion des droits des femmes » ?

Beaucoup de femmes ne comprennent pas l’enjeu réel de la célébration de la « Journée internationale pour la défense et la promotion des droits des femmes » (dénomination précise de la journée du 8 mars).

Certaines femmes ne pensent qu’à profiter égoïstement de cette journée, en mettant en valeur leur beauté et en ne pensant qu’à leur habillement, à la bouffe et à l’alcool… Non seulement elles se méprennent, mais en plus, par leur attitude superficielle, elles disqualifient cette journée pleine de sens.

En effet, cette journée est ancrée dans l’Histoire, elle rappelle qu’aujourd’hui encore, comme il y a une centaine d’années, les femmes luttent contre une certaine domination masculine au sein de la société. Les femmes luttent pour faire reconnaître leurs droits, pour « défendre et promouvoir » leurs droits. Le 8 mars, il ne s’agit donc pas de coquetterie ni de romance, il s’agit de lutte et d’émancipation.

Le monde évolue et la journée du 8 mars aussi, il serait intéressant de suivre les différentes revendications des femmes depuis le début, de constater les avancées et les reculs, bref, de faire une Histoire de cette journée symbolique.

Institutionnalisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et pour le droit de vote. Ce rendez-vous des femmes a donc vu le jour il y a plus de cent ans !

Petit à petit, le 8 mars est devenu une journée internationale, elle est aujourd’hui accompagnée de nombreuses manifestations aux quatre coins du monde. Comme je l’ai mentionné dans un article précédent, cette journée est l’occasion de faire, chaque année, un bilan sur la situation des femmes.

Traditionnellement les groupes et les associations de militantes préparent des manifestations pour fêter les victoires et les acquis, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin que la situation des femmes s’améliore, car, aujourd’hui encore, il y a malheureusement beaucoup à faire pour les droits des femmes.

La célébration de cette journée a donc évolué. Cette année, le thème choisi par la communauté internationale pour le 8 mars est « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes ».

Ce qu’est la journée du 8 mars et ce qu’elle n’est pas :

Au XXIe siècle, la journée internationale des femmes reste totalement d’actualité. Elle est une journée internationale pour le combat des femmes en faveur de leurs droits, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, pour l’indépendance de la femme face à la domination masculine, pour l’éducation des femmes, pour lutter contre les stéréotypes et bien d’autres choses encore…

Cette journée internationale n’est pas une journée de fête un peu frivole, ce n’est pas une « journée de la femme » comme on peut l’entendre ici ou là. Le 8 mars n’est pas une journée pour célébrer « la femme » comme pour célébrer une espèce d’icône, une image parfaite… D’ailleurs, cette notion est vicieuse, car elle piège les femmes en les mettant dans une posture figée de femme idéale, à laquelle les femmes seraient obligées de se conformer ensuite sous la pression de la société. Cette image de femme parfaite enferme les femmes plutôt qu’elle ne les  libère.

Malgré cela, beaucoup de personnes en Afrique pensent la journée du 8 mars comme une journée de fête sans penser à son sens véritable et à sa vraie valeur.

Heureusement, quelques-unes l’ont bien compris, elles mettent leurs compétences et leurs expériences (en matière de lutte pour les droits des femmes) au service des autres. Celles-ci méritent toute notre sympathie et notre soutien. Le 8 mars c’est aussi une journée d’entre-aide.

Le 8 mars n’est donc pas une journée de « blablater » mais plutôt une journée de réflexion, d’interpellation, d’engagement et de sensibilisation à l’action. Tant qu’on ne joint pas l’acte à la parole, l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte. Car, pour lutter contre le harcèlement sexuel, la violence faite aux femmes… il faut s’engager et agir, ce sans quoi l’injustice et la discrimination à l’encontre des femmes ne pourront pas prendre fin. Inutile de rappeler que la réflexion, l’engagement et l’action dont je parle concerne autant les femmes que les hommes !

Alors, chères femmes, croyez en vous et n’hésitez pas à aller de l’avant : soyez libres et indépendantes, formez-vous, donnez le meilleur de vous-même dans le travail ou l’entreprenariat, militez, créez vos associations !

Et surtout, bravez les complexes et les préjugés liés à votre position de femmes, prenez-en conscience et combattez-les. Pour cela, soyez solidaires les unes des autres, entraidez-vous !

Enfin (et c’est très important), aidez les hommes à comprendre votre combat, parlez de ce que vous vivez et poussez les hommes à vous soutenir dans votre vie quotidienne et dans vos luttes.

Bonne célébration !

 

 

 

 

Beaucoup de femmes ne comprennent pas l’enjeu de la célébration de la Journée Internationale des Femmes. Certaines ne pensent qu’à profiter au maximum de ce moment en mettant en valeur leur beauté à travers les uniformes (dont les tissus sont, pour la plupart, importés) avec la bouffe et l’alcool qui vont avec.

Institutionnalisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du 20e  siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Comme le monde change de jours en jours, il faudrait suivre ses pas, le court du développement. La célébration des fêtes a aussi évolué.

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes comme je l’ai mentionné dans l’article précédent. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes. Le thème retenu cette année est « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes ».

La journée internationale des femmes reste une ardente actualité. Elle doit être la journée internationale du combat des femmes en faveur de leurs Droits, de l’égalité entre les hommes et les femmes, de l’indépendance de la femme entre autres et non une journée de fête tout simplement comme beaucoup le croient en Afrique.

Heureusement, quelques-unes l’ont bien compris et mettre leur compétence et expérience en matière de lutte pour leurs droits au service des autres. Celles-ci méritent toute notre sympathie, et notre soutien.

Le 08 Mars n’est pas une journée de blablater mais plutôt celle de réflexion, d’interpellation et d’engagement et de sensibilisation à l’action. Tant qu’on ne joint pas la parole à l’acte, l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à l’encontre des femmes ne pourront pas prendre fin.

Alors chères femmes, formez-vous, donnez le meilleur de vous-même dans le travail acharné, l’entreprenariat, créez vos associations ou militer dans d’autres concrètement et surtout bravez les complexes et les préjugés liés à votre emploi. Et enfin, poussez les hommes à vous appuyer dans vos combats.

Bonne célébration!