Odilon Doundembi

20 conseils pour un Noël écologique

La protection de l’environnement concerne chacun d’entre nous. Nous devons donc, prendre conscience et faire prendre conscience à chacun de l’importance de la préservation de tout ce qui procure la vie. Car protéger l’environnement, c’est protéger l’humanité et permettre qu’elle survive. L’homme ne vit pas tout seul et isolé. Il vit dans un environnement dont il est totalement dépendant.

De nos jours, le fait de vivre dans des villes entourées de technologie, nous le fait souvent ignorer. Mais si nous détériorons notre environnement, celui-ci nous rappellera vite notre dépendance à son égard. Pour assurer la survie et donc l’avenir de l’humanité, il est indispensable de protéger la nature aujourd’hui. Voici quelques points importants pour protéger la planète. Poser ces gestes, c’est contribuer à préserver la santé des êtres humains localement, ainsi que sur l’ensemble de la planète, et c’est contribuer à assurer le développement sur le long terme de la société. Ces conseils sont, pour la plupart, réalisables par tout un chacun. Chaque personne un tant soit peu motivée y trouvera son compte. De plus, la plupart des actions ci- dessous nous font économiser de l’argent. Ces points ne sont que des exemples parmi tant d’autres.

Gestion rationnelle de l’énergie

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Éteindre les lumières et les appareils inutilement allumées, notamment quand on quitte une pièce, sa maison ou son bureau ;

Éteindre son ordinateur et son écran à la fin de la journée, et débrancher tous les appareils électriques qui consomment de l’électricité en mode veille ;

Chauffer sans excès : limiter le chauffage et favoriser l’entrée du soleil dans la maison le jour ;

Privilégier les ampoules à faible consommation et à longue durée ;

Privilégier les piles rechargeables plutôt que les piles jetables ;

Dans les parcs naturels, rester dans les sentiers pour ne pas perturber la faune et ne pas cueillir de plantes ni de fleurs ;

Ramasser ses déchets de pique-nique, de camps de formation, etc.

Consommation de produits locaux et durables

Faire attention à ses affaires pour s’en servir longtemps ; toujours se demander avant d’acheter si un achat est un besoin ou une envie ;

Privilégier des produits locaux, acheter des produits biologiques et éviter les produits emballés, notamment ceux qui sont sur-emballés ;

Éviter les produits jetables (appareils-photos, rasoirs, essuie-tout pour essuyer la vaisselle, etc.) ;

Éviter le gaspillage de nourriture ; apporter ses sacs d’épicerie réutilisables à l’épicerie, à la pharmacie, pour le magasinage, etc. ; en garder dans l’auto et en avoir toujours un pliable sur soi pour les achats imprévus ;

Réutiliser pendant longtemps

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Récupérer les emballages des colis que l’on reçoit pour faire ses propres envois ;

Réutiliser les sacs en plastique de fruits et légumes, etc.

Dans les matières recyclables, plier ce qui peut l’être (boîtes en carton, carton ciré) afin de gagner de l’espace, notamment pour le transport par les services de ramassage ;

Nettoyer à la fin de la vaisselle les contenants souillés (conserves, plastiques, bouteilles, etc.).

Faire la promotion du développement durable auprès de vos proches, de votre famille et de vos collègues et leur expliquer l’intérêt d’adopter un comportement écoresponsable, pour eux-mêmes et pour les autres ;

Évitez de jeter des produits dangereux dans les toilettes, l’évier, la poubelle, l’égout ou…un coin de la cour! Portez-les plutôt dans un centre de collecte de déchets dangereux ou un lieu où l’on gère le type de produits dont vous voulez vous départir.

Noël et environnement

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À Noël, nos habitudes éco-citoyennes sont mises à rude épreuve. Pourtant, l’impact environnemental des fêtes est indéniable puisqu’elles constituent une période de surconsommation (alimentaire, énergétique, en termes de cadeaux offerts…). Sans gâcher la fête, il est possible de prendre en compte ces impacts environnementaux et de tenter de les réduire.

Les illuminations de Noël, grandes consommatrices d’énergie. Une augmentation significative de certaines catégories de déchets.

Entre les emballages des cadeaux, ceux des aliments et les restes de repas, la quantité de déchets générés à Noël croît fortement.

 

Pour un Noël moins matérialiste et plus humain

La période de Noël ne doit plus être celle de la surenchère. L’amour porté à une personne ne se compte pas en nombre de cadeaux effectués et il n’y a pas de corrélation entre le prix d’un cadeau et l’affection portée à un être cher.

 

Joyeuses fêtes de fin d’année à toutes et à tous !


La République Centrafricaine et ses vieux démons

La République Centrafricaine ne finit jamais de faire parler d’elle de façon négative. En terme de sécurité, depuis ces trois dernière années, cela n’a pas tendance à s’arrêter, même si des efforts ont été consentis de la part des différentes communautés dans le but d’apaiser les cœurs.

Les assoiffés de sang préfèrent attiser la haine. Certains en tirent leur épingle du jeu. Ces derniers agressent et tuent des innocents à cause des aberrations qui finiront par en tuer d’autres. Les raisons de cette barbarie sont multiples. Voici celles que je peux relever :
– La rivalité entre les groupes armés pour le contrôle des zones riches en ressources naturelles qui échappent à l’autorité de l’état depuis plus de trois déjà, à l’intérieur du pays.
– Certains groupes veulent prouver qu’ils pèsent plus que d’autres en vue de gagner davantage dans le processus du DDRR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Réhabilitation).
– Il y en a d’autres qui ne savent plus où aller en cas de désarmement : tel est le cas des mercenaires Tchadiens, Soudanais, Nigériens, désavoués dans leur propres pays pour la plupart.
– A cela s’ajoute, l’esprit de vengeance et les règlements de comptes qui enrichissent ou satisfont les commanditaires.
– Les chefs de guerre sont plus respectés et plus entendus que les citoyens qui réclament la quiétude dans leurs communautés.

Plusieurs villes, à l’intérieur du pays, sont dans la tourmente. Il y a de nombreux déplacés  à Bria, Batangafo et Mobaye, suite aux combats ayant opposé les éléments du rebelle Nigérien aux Anti-balaka (je trouve inutiles de citer les noms des barbares pour ne pas en faire une publicité gratuite). Les chefs religieux servent d’intermédiaire en jouant la médiation comme à l’accoutumé. La liste d’attaques de ce genre est très longue.
Il ne sert à rien de continuer à contourner la vérité. N’importe quel illettré à la frontière Centrafricano-Tchado-Soudanaise connait. L’incapacité ou le refus des soldats de la MINSUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) à désarmer les bandits armés n’est plus à démontrer. Cela pousse les bandits de tout bord à parvenir à leur salle besogne.
Trois ans après leur déploiement, à part l’accalmie qui règne à Bangui, la Minusca avec la bénédiction des autorités centrafricaines, n’a pas su assurer la sécurité des populations dans les régions reculées du pays comme il se devait. Chaque semaine, chaque jour, chaque heure, il y a des morts d’enfants, d’adultes de vieillards, pauvres innocents, victimes de la barbarie des groupes armés.
L’artiste musicien Ozangin Oz, est l’un des fervents ambassadeurs de la paix en République Centrafricaine. Il chante la paix, pour la paix, la réconciliation et la cohésion sociale, dans la majorité de ses chansons. Je n’ai pas compris pourquoi ce grand pacificateur a fait l’objet d’une attaque à la grenade alors qu’il était en concert dans le 5e arrondissement de Bangui. Huit personne au total ont perdu la vie durant cette attaque et plusieurs autres blessées.
Cela a suscité une vive tension à Bangui pendant un moment. Heureusement, plusieurs citoyens se sont levés comme un seul homme, un seul homme, en dépit de leur situation géographique, leur appartenance politique ou religieuse, pour dénoncer les attaques barbares de ces voyous armés sur les innocents vulnérables. Sur les réseaux par exemple, les artisans de la paix ne cessent d’attirer l’attention des autorités à prendre des mesures de sécurité idoines en vue de préserver la vie des paisibles citoyens qui ne demandent rien d’autres que cela et le développement.

Il est vrai que la paix se construit lentement, cela ne veut pas dire qu’il faut avancer dans le passé. Pourquoi en RCA, on fait toujours un pas en avant et cent en arrière ?
Il y a des moments où les gens doivent déterminer leur avenir : tout le monde est conscient du fait que le retour de la paix dépend en grande partie du celui effectif des FACA (Forces Armées Centrafricaines). Oui, ce ne sont pas tous les soldats centrafricains qui ont besoin d’être formés de nouveau, il suffit d’un recyclage pour que certains reviennent en action comme d’antan. Certains ont déjà suivi des séries de formation organisées par la mission européenne de formation des FACA, l’EUTEM en partenariat avec la Minusca et le gouvernement centrafricain. Pourquoi ne pas les remettre en activité comme le souhaite le peuple ?
Avec tous les moyens logistiques et humains dont dispose la Minusca, pourquoi ne pas mettre hors d’état de nuire ou capturer ces chefs de guerre qui continuent de terroriser les populations ? Du moment où, la communauté internationale refuse à ce qu’on arme les forces de défense et de sécurité comme il se doit.
Il y a trop de blabla sur la RCA et un manque de pragmatisme de la part des autorités nationales. C’est exaspérant !
Continuer à regarder la souffrance du peuple, à faire fi au cri de détresse de ceux qui vous ont mis au pouvoir. Un jour viendra où vous aurez besoin du soutien de ces derniers. Seul le regard du peuple vous répondra et vous regretterez votre lenteur démagogique, vos sourdes oreilles d’aujourd’hui.
Chers gouvernants, ceux qui vous chatouillent aujourd’hui, pourraient vous haïr demain car les amis sont parfois nos pires ennemis. Même ceux qui vous entourent d’aujourd’hui vous lâcheront comme Jésus-Christ l’avait été sur la croix. Songez-y !
Si vous attendez que l’eau chaude devienne bouillante pour agir, on vous continuer à vous accuser de ne pas être proactif. C’est le moment de remettre les pendules à l’heure, de vous rattraper afin de redonner le sourire au peuple et de bénéficier de son indulgence. Il suffit d’avoir la volonté de faire avec les moyens de bord en s’entourant des meilleures personnes pour faire fonctionner l’appareil sécuritaire. Cela fait plusieurs mois déjà pour ne pas dire plusieurs années, que les centrafricains attendent avec impatience, une réelle implication de nos forces armées (FACA) dans la résolution de cette crise.
Y en a marre d’avoir l’impression de parler dans le vide tandis que des voyous armés prennent tout un peuple en otage et se font entendre par les autorités centrafricaine et la fameuse communauté internationale.
Y en a marre de voir les enfants quitter leurs villes/villages pour trouver refuge dans une localité qui ne leur permet pas d’étudier comme le font les autres.
Y en a marre de voir les vieillards perdent la vie car ne pouvant pas fuir la souffrance qu’infligent les barbares qu’on peut assimiler aux terroristes.
Y en a marre de voir les forces armées centrafricaines regarder ces massacres et humiliation sans avoir la possibilité d’agir ou de réagir.
Y en a marre de ces personnalités en quête de popularité qui se prennent au jeu de selfie avec un chef-rebelle comme un bambin ravi de rencontrer son idole dans un coin.
J’en ai marre !
Il est vrai qu’on peut trouver du bon dans chaque humain, mais en RCA certaines personnes sont nuisibles à la société. Celles-ci doivent regagner leur lieu de prédilection : la prison. Tel est le cas de ces chefs de groupes armés et leurs complices. Il faut d’abord la justice, la vraie pour le peuple afin de mettre hors d’état de nuire ces bandits armés. Cela va servir de leçon aux récidivistes.


Il ne suffit pas de dire « je t’aime »

Il est bien vrai que l’amour est un besoin vital, même si vous n’y croyez plus, vous êtes créés pour aimer ou être aimé.

Si vous vous sentez amoureux comme tout le monde ou presque,vous  devriez vous poser un certain nombre de questions et les méditer afin de vous situer ou d’être rassuré dans votre relation amoureuse.

  1. Avez-vous l’assurance de l’aimer ? aimez-vous passer du temps avec elle (lui) ? si elle (il) est loin de vous, à l’étranger par exemple. Avez-vous envie de rester en contact avec lui ? après  le boulot, avez-vous envie de rejoindre votre homme (femme) ou faites-vous tout pour trouver des prétextes  pour un verre avec des collègues du bureau ?

L’amour se confond souvent avec un sentiment de sécurité : n’oubliez pas que votre compagnon n’est pas là pour pallier une éventuelle solitude. Si vous avez juste besoin de lui pour vous rassurer, votre relation doit être remise en cause, sinon, ben… bon vent !

  1. Avez-vous envie de lui mettre à l’aise, le rendre heureux (se) ?

Avez-vous récemment envie d’organiser un dîner surprise aux chandelles (pour certains bien sûr, car ce n’est pas donné à tout le monde…), de lui offrir un petit cadeau ? Ou vous êtes plutôt du genre à oublier son anniversaire ?

L’amour s’entretient par des gestes d’affection, services, paroles valorisantes, attentions…Quand on n’aime plus, il devient difficile de se donner du mal pour son partenaire. Si vous êtes indifférente à ses envies, ses états d’âmes, c’est que vous ne tenez plus assez à lui. Sinon, tant … mieux !

  1. Communiquez-vous ?

L’acteur  ivoirien répondant au nom de Michel Bohiri, n’a pas vraiment tort d’affirmer à son « épouse » dans le téléfilm  » Ma famille » qu’il préfère qu’elle crie, l’insulte, casse les objets de la maison… quand elle est fâchée contre que de garder le silence.

Parler avec son compagnon est indispensable pour construire une relation durable. Il est important d’avoir envie de se confier à lui (elle). Même les disputes sont plutôt saines dans un couple (il ne pas faut en abuser quand même), elles traduisent une envie de se faire comprendre pour avancer les choses. Dès lors que le silence s’installe dans un couple, c’est un très mauvais signe…

  1. Sentez-vous vous mieux seule ?

Ben, pour le savoir, il suffit de prendre ses distances pendant un bout de temps. Une séparation peut servir d’électrochoc. Elle vous permettra de comprendre que vous ne pouvez pas vivre l’un sans l’autre ou qu’au contraire vous êtes seule.

  1. Pensez-vous à votre homme (femme) pendant la journée ?

Pendant la journée, est-ce qu’il vous arrive de lui passer un coup de fil juste pour savoir s’il va bien (oui, rien que pour cela) ? Etes-vous curieuse de savoir comment il a passé sa journée sans vous ? Si vous pensez à lui pendant la journée, c’est qu’une partie de vous est toujours amoureuse. Sinon,  euh… réfléchissez-y !

  1. Etes-vous fière de lui ?

D’habitude, quand une femme est amoureuse, elle est très fière de son compagnon (  » chéri, chou, bébé… »), elle n’arrête pas de le mettre en valeur. Quand on n’aime plus, on a tendance à dévaloriser son partenaire, voir toujours ses défauts (failles). Si tel et le cas, il vaut mieux partir avant qu’il ne soit tard pour décider !

  1. Faites-vous des projets ensemble ? ou avez-vous des projets en commun ?

Dans un couple, il est important de regarder dans la même direction. Avez-vous envie de construire une famille avec lui ? D’acheter une maison ensemble… les projets font partie de la construction du couple. Si vous avez envie de partager des moments avec votre homme, d’avancer  à ses côtés, c’est que vous êtes su la bonne voie.

Si vous  répondez NON à toutes ces questions, c’est évidemment un signe que votre relation va mal et qu’il faut peut-être envisager un break ou… une rupture. Si vous vous avez une majorité de OUI, c’est que votre couple est en parfaite santé !

 

 


Jeux de la Francophonie #Abidjan2017, une expérience fructueuse

J’ai eu la chance de faire partie de 15 blogueurs accrédités pour la couverture des 8e Jeux de la Francophonie d’Abidjan 2017. Durant 10 jours, nous étions dans la peau des reporters, avons partagé des informations avérées, nos impressions par rapport aux Jeux sur la plateforme dédiée à cet événement. Entre rencontres et découvertes en passant par le partage d’expérience, voici le résumé de ces dix jours inédits.
Une journée de retrouvaille
Tout a commencé le 21 Juillet. Le premier jour fut affable pour moi car j’ai retrouvé les amis blogueurs et les responsables de Mondoblog-rfi avec qui j’était en formation à Dakar en 2015. Le comble en ce jour est aussi de faire la connaissance physique de certains blogueurs de deux dernières saisons. J’ai vu enfin, la présidente auto-proclamée des blogueurs de saison 6 Sonia Nguiza, rencontré Georges Kouamé, Jacques Kirioua (l’environnementaliste), le concepteur Jean de Paul Soro, pour ne citer que ceux-là.
Un honneur de partager la cabine et la salle de presse avec les journalistes
Avec les journalistes au stade Félix Houphouët-Boigny, nous étions à quelques mètres de certains « hommes-forts » d’Afrique que j’avais l’habitude de regarder à la télé. Le Président ivoirien Alassane Ouattara et ses homologues du Burkina, Ghana, Mali, Togo, de Madagascar y étaient présents en compagnie de Michaëlle Jean, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Michaelle Jean tout « enjaillée » au côté des blogueurs.

J’ai échangé quelques mots avec Michaëlle Jean avant que les chasseurs d’images s’acharnent sur nous.
Nous partagions également la salle de presse du Palais de la Culture avec les journalistes venus de tous les coins du monde. Durant ces 10 jours, j’ai compris qu’un journaliste parle sans se fatiguer contrairement au blogueur qui préfère agir dans le calme. J’ai appris à franchir les obstacles rien qu’avec les paroles convaincantes afin de recueillir des informations fiables. Parfois il faut aller là où il ne fallait pas pour aboutir à sa faim.
Grâce à certains journalistes ivoiriens et aux spectateurs, j’ai avancé d’un cran dans mon apprentissage de Nouchi. Quand un journaliste te dit :  le Canada, pays organisateur des IXe Jeux de la Francophonie est venu en « Gbomhi » à Abidjan, cela veut dire en grand nombre car ils étaient au nombre 300 devant la France avec 108 membres et le Niger 104. Et si un supporter ivoirien te dit par exemple que les joueurs sont wôrô ou gniri, cela veut dire qu’ils sont fatigués ou ne foutent rien. Je vous le dis sous le contrôle vigilant de mon prof du verlan ivoirien ( Nouchi) Jean-Christ Nguessan.

 

J’ai rencontré Fâro, la mascotte des 8e Jeux de la Francophonie.

Et aussi deux des révélations ivoiriennes de cet événement (le médaillé d’or en équipe sur le relais 4*100m et médaillé d’argent sur 100 m Artur Cissé Gueu ainsi que le médaillé de bronze en Jonglerie Ignace Kassio).

Arthur Cissé Gueu (à droite) & Odilon Doundembi

Comme un Président Africain
Grande était ma surprise, lorsqu’un responsable de la commission transport a affrété un bus bien escorté spécialement pour me ramener (seul à bord) au Village des Partenaires à cause d’un léger décalage dans le programme des compétitions. Un privilège ! Je me suis mis pour la première fois dans la peau d’un dictateur africain.
La délégation centrafricaine était présente avec deux ministres
J’ai été à la rencontre des athlètes centrafricains. Les ministres de la Jeunesse et des Sports, M. Sylvain N’Garso et celui de la Culture et de la Francophonie (Chef de délégation), madame Gisèle Pana ont accompagné les athlètes et artistes centrafricains à Abidjan. Parmi ces compétiteurs il y avait des athlètes para-olympiques.
J’avais remarqué au début de la compétition que chaque concurrent ne doutait pas de sa possibilité de remporter la médaille d’or sauf les participants de la RCA, mon pays conscients de leur mauvaise préparation.
Heureusement en Handisport Tristan Gaël Kangbazou a fait gagner, à lui seul deux médailles de bronze sur 200 m et en saut en longueur à la République Centrafricaine.
J’ai profité de ces Jeux pour faire la promotion de mon pays car beaucoup de gens ne connaissent pas la RCA. Un sportif Canadien d’origine Jamaïcaine me demande où se trouve mon pays en Afrique lorsque je lui dis : « I’m from Central African Republic ». Il n’a jamais entendu parler de ce pays et a profité de cette occasion pour me bombarder de questions. C’était une fierté de parler de mon pays aux autres (amis, journalistes, athlètes/artistes, spectateurs.
Ce fut une expérience première pour moi de suivre en live une compétition de cette envergure et surtout dans un pays africain. J’ai adoré le brassage culturel de ces dix jours et surtout, profité au maximum du tourisme déguisé pour connaitre davantage Abidjan, la Côte d’Ivoire.
Un carnet d’adresses bien garni
Je suis allé au-delà du Blogging en m’exerçant  aux, reportage/montage photo et vidéo, interviews des stars, des staffs techniques et des personnalités, la retranscription, et le travail en collaboration avec les professionnels du journalisme.
J’ai appris entre autres comment se déroule une conférence de rédaction, l’échange avec les autres blogueurs sur leurs angles de couverture dans la convivialité. C’était un plus pour télécommunicant de mon genre. Avec les autres blogueurs, nous avons couvert les compétitions en direct du début à la fin à travers les réseaux sociaux.
J’aurais aimé posséder un appareil photo de haute définition pour pouvoir immortaliser ces moments magiques, mais on a fait avec les moyens de bord.
J’espère que les Jeux d’Abidjan 2017 vous ont plu, vous aussi.
En dépit de quelques défauts liés à l’organisation, pour moi Abidjan 2017 était une expérience très enrichissante et réussie.
Bravo à la Côte d’Ivoire et surtout au peuple ivoirien pour sa sympathie envers les étrangers !


J’ai rencontré le Jongleur Ivoirien Ignace KASIO médaillé de bronze d’#Abidjan2017

Sorti troisième au concours de jonglerie aux Jeux de la Francophonie Abidjan 2017, l’ivoirien Ignace KASSIO a accepté de me parler de lui lors d’une rencontre hasardeuse. Ce sportif passionné de football est médaillé de bronze derrière un français médaillé d’argent et un Marocain champion francophone en titre.

Ignace Kassio s’amuse avec un œuf frais au grand plaisir des autres athlètes au Village des Jeux (Photo: Odilon Doundembi)

C’était lors d’une balade au village des Jeux que je me croisé avec ce talentueux jongleur. Il était sollicité comme d’habitude par ses pairs à faire des démonstrations. Je l’ai trouvé en train d’émerveiller  ses amis en jonglant avec un œuf frais sans que cela ne tombe ou ne se casse.

Il m’a humblement parlé de lui, de comment il a appris à jongler,  de la préparation de cette compétition, des difficultés rencontrées et de son message à l’endroit du gouvernement ivoirien.

Ignace KASSIO m’explique qu’il a commencé à jouer au football depuis l’âge de 8 ans. Au fur et à mesure qu’il grandissait, il jouait dans les compétitions intercommunales.

Une vidéo de jonglerie de l’ancien footballeur argentin Diégo Maradona avec une balle de tennis l’avait inspiré. Il a donc décidé d’apprendre cela. C’est ainsi qu’il a commencé à apprendre la jonglerie tout seul. Etant passionné de football, il continue de pratiquer les deux disciplines jusqu’à présent.

Les préparations des Jeux de la francophonie

Il a été sélectionné  à l’issue d’un concours regroupant les jongleurs ivoiriens où il classé 2e au premier tour et 1er à la dernière session devant un jury composé d’internationaux. Il s’est préparé 11 mois avant le démarrage de la compétition et avait une claire sur ses potentiels concurrents (Marocains et Français). La connaissance de ses adversaire et le fait de les avoir en lisse l’ont aidé à faire une bonne prestation même si il n’a pas pu décrocher la médaille d’or.

Ignace Kassio et son entraîneur M. Jean-Léopold Menan

Il avait rencontré des difficultés lors de sa préparation. Les salles de sports sont en location, donc il s’y entraînait dans la mesure du possible. Il était obligé de travailler à la plage.

Il demande aux autorités ivoiriennes de le mettre dans de bonnes conditions afin de mieux faire lors des prochains Jeux de la francophonie qui auront lieu au Canada et pourquoi pas les Jeux Olympiques.

Son entraîneur  Monsieur Jean-Léopold MENAN  quant à lui demande aux autorités de croire  au Freestyle qui prend de en plus de l’ampleur. Il est allé loin en proposant la création école « sport-étude » dédié au fooball freestyle afin de permettre aux jeunes de prendre la relève. Après un certain nombre d’années les jongleurs comme Ignace KASSIO pourraient partager leur expérience aux autres en tant que formateurs.

Cliquer ici pour regarder la prestation de Ignace Kassio lors de la finale de jonglerie des 8e Jeux de la Francophonie.